Jean De La Rochebrochard Fortune

Jean De La Rochebrochard Fortune – Lorsque Kima a été lancé en 2010, il y avait à peine assez d’entrepreneurs français ou francophones pour compter sur une main. Maintenant, nous sommes submergés par le nombre de personnes talentueuses qui ont besoin de financement. C’est bon pour l’écosystème, même si l’agacement de ne pas pouvoir tout couvrir est inévitable.

Les annonces de ventes massives s’accumulent depuis plus d’un an maintenant. Êtes-vous témoin d’un phénomène de panique des investisseurs ? Pour reprendre les termes de Jean de La Rochebrochard :

Il y a des quantités massives de liquidités qui circulent sur les marchés et qui doivent être utilisées, peut-être sous la forme de financement pour l’immobilier, les sociétés cotées en bourse. , des entreprises naissantes ou le développement d’infrastructures.

Le COVID a complètement décimé une industrie traditionnellement désormais menacée par le numérique. De nombreuses nouvelles entreprises voient le jour, offrant de nouvelles approches et se développant à une vitesse vertigineuse.

D’où le flou que l’on peut ressentir. Il y a plus de fonds d’investissement disponibles que de projets spéciaux à financer, accordant une concurrence entre les investisseurs potentiels par le biais d’un mécanisme d’offre et de demande. Après une autre année ou deux d’expansion rapide, Kima prédit une correction du marché dans les trois à cinq années suivantes. Les entreprises qui ont profité de l’excitation mais qui ont des actifs fragiles courent le risque d’être sévèrement chahutées à ce stade.

Il est l’un des conseillers de confiance de Xavier Niel depuis 2015. Et ce, parce que Kima Ventures, la holding d’investissement du mécène de Free, est dirigée par le notoirement incendiaire Jean de La Rochebrochard. Le bâtiment s’est imposé comme une référence au sein de l’écosystème informatique français lorsqu’il a été installé au sein de Station F, la startup house XXL imaginée par Xavier Niel.

Jean de La Rochebrochard reçoit entre 400 et 500 dossiers par semaine, dont il ne conserve, en moyenne, que deux. Kima Ventures investit au final dans une centaine de nouvelles start-up chaque année dans l’espoir de faire naître la prochaine pépite, sinon la prochaine licorne française, dans un domaine à forte marge d’erreur. La difficulté est énorme quand on sait que seules quatre jeunes startups de l’Hexagone (dont BlaBlaCar et OVH) ont été valorisées à plus d’un milliard de dollars.

J’aime tout autant dire la vérité.

Il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour Jean de La Rochebrochard, qui a connu des succès remarquables ces dernières années. L’un d’eux est le départ de Zenly, une application qui permet aux utilisateurs de suivre en temps réel les allées et venues de leurs amis.

En juin 2017, Snap, la société mère de Snapchat, a acheté Zenly pour environ 300 millions de dollars. La société d’investissement de Xavier Niel a soutenu un certain nombre de startups prometteuses, dont PayFit, iBanFirst, Younited Credit et Meero, entre autres.

Jean de La Rochebrochard, soucieux de s’attirer les bonnes grâces des investisseurs, s’est adapté aux règles qui régissent l’industrie du capital-risque, tout en prenant soin de dénoncer ce qu’il appelle “l’hypocrisie générale” dans le domaine avec des articles mordants de Medium.

Interrogée sur ses passe-temps favoris, la chercheuse en chef de la bienfaitrice de Free a déclaré : “J’aime raconter des histoires, mais j’aime aussi dire la vérité”, lors d’un récent événement à Paris commémorant la Journée France Digitale (25 septembre).

Associé au sein de la société d’investissement Kima Ventures de Xavier Niel, Jean de La Rochebrochard a commencé sa carrière en assistant des entreprises dans leurs levées de fonds et leur entrée en bourse avant de changer de braquet et de devenir lui-même VC.

En 2015, il revient chez Kima Ventures pour diriger les investissements de l’un des business angels les plus influents après avoir travaillé aux côtés de Pascal Mercier, l’actuel Managing Partner d’Ader. Que fait-il en tant que capital-risqueur ? Quel type de chef d’entreprise essayez-vous d’attirer ? Quels secteurs dois-je surveiller ? Discours totalement non filtré.

Vous ne cachez pas l’enthousiasme avec lequel vous poursuivez votre carrière ; qu’est-ce qui vous a attiré dans ce domaine en premier lieu ? Comme le disait Jean de La Rochebrochard : J’ai toujours eu un faible pour l’écosystème entrepreneurial, et c’est parce que les femmes et les hommes qui le composent me fascinent.

Penseur indépendant de nature, je me reconnais beaucoup dans ces commerçants qui, à leur manière, s’approprient l’établissement. À la suite des transactions conclues, les entreprises se transforment et de nouveaux employés sont embauchés; l’ambiance est à la fois concrète et répond instantanément à un besoin pressant d’efficacité. Quelles sont, exactement, les compétences qu’il faut perfectionner pour devenir un capital-risqueur prospère ?

Pour reprendre les mots de Jean de La Rochebrochard : Parce que j’attache une grande importance à l’esprit de compétition, j’envisage d’y répondre spontanément. Pour être un investisseur prospère, vous devez faire plus que rester assis dans votre bureau et espérer un accord.

Un investissement réussi nécessite d’attirer l’attention sur soi, d’identifier des entreprises prometteuses et de s’engager dans une concurrence directe avec d’autres investisseurs. Ensuite, un VC doit montrer qu’il peut guider ses entrepreneurs pour qu’ils posent les bonnes questions qui propulseront leur entreprise vers l’avant.

Je n’évoque pas les projets futurs de Payfit lorsque je parle au PDG Firmin Zochetto (ndlr : qui vient de réintégrer le club très fermé des concédants français) car je n’ai aucune idée de ce qu’ils sont. Cependant, je l’encourage à réfléchir à l’écart potentiel entre ses impressionnantes capacités d’analyse et ses capacités pratiques, qui peuvent l’amener à investir une confiance déraisonnable dans ses équipes mais qui, en réalité, ont besoin de plus de conseils et de soutien pour gravir les échelons de succès. Notre travail consiste à capter les moindres indices et à savoir communiquer avec le propriétaire de l’entreprise afin que ses efforts soient maximisés.

Jean De La Rochebrochard Fortune

La rapidité de vos décisions est tout aussi cruciale que les caractéristiques des entrepreneurs que vous envisagez. Pouvez-vous nous en dire plus là-dessus ? Dans les mots de Jean de La Rochebrochard :

J’établis souvent des parallèles entre cela et la Formule 1, où la stratégie des arrêts au stand peut déterminer le vainqueur de la course. Nous travaillons dans une industrie où le timing est primordial, qu’il s’agisse de lancer un produit, de lisser le financement ou d’atteindre un plafond d’embauche.

Comment parvenez-vous à capter les signaux auxquels vous faites allusion ?

Jean de La Rochebrochard : Chez Kima, nous recevons entre deux cents et trois cents transactions par semaine, ce qui nous a permis de voir émerger de nouveaux thèmes d’investissement, comme les actifs numériques appelés NFT (Non Fungible Tokens) que nous suivons pendant plus de deux ans, ou l’intérêt croissant pour les problèmes de santé mentale qui a précédé la pandémie de sida.

Cependant, il existe deux industries dans lesquelles la notion de timing est moins importante : celles dans lesquelles l’information est traitée de manière décousue et où une entreprise proposant une nouvelle solution pour l’agréger et l’exploiter sera toujours perçue comme un atout ; et ceux dans lesquels l’attention du client est pratiquement inexistante (et croyez-moi, ils sont encore nombreux).

Combien de contrats signez-vous annuellement chez Kima ?

Jean de La Rochebrochard : Kima investit entre 100 000 et 150 000 euros par an dans 100 start-up dont 90 % sont dirigées par des entrepreneurs francophones en France ou à l’étranger. Nous visons à être les partenaires commerciaux les plus durables de nos clients, nous nous considérons donc comme des partenaires à long terme.

Comment qualifieriez-vous la méthode par laquelle vous menez ces opérations ?

Nous nous efforçons de prendre des décisions rapides et réfléchies par considération pour eux. Nous n’avons aucun scrupule à être les premiers dans la file d’attente pour un rabais. Être soutenu par Kima Ventures, c’est comme tenir un puissant joker, dont vous ne connaissez peut-être pas la valeur totale au moment de l’entrée, mais que vous ne connaîtrez jamais, jamais.

Comme le disait Jean de La Rochebrochard : Je vais illustrer par un exemple. Marie Outtier, la fondatrice de l’entreprise, est venue me voir en 2018 et hésitait entre vendre Aiden.ai ou lancer une nouvelle levée. Cela ne m’a pas pris longtemps du tout, mais grâce au réseau de Kima, Marie a pu vendre son entreprise à Twitter en 2019 pour un prix bien plus élevé que celui qu’elle aurait reçu si elle avait dirigé l’entreprise seule.

Que recherchez-vous chez un chef d’entreprise ?

Jean de La Rochebrochard avait la capacité de voir la situation dans son ensemble, d’apprendre rapidement et de mener à bien ses projets. L’entrepreneuriat est comme un marathon; il y aura inévitablement des moments difficiles à traverser, mais la différence sera la rapidité avec laquelle vous les naviguerez. En quelques années seulement, la scène des startups françaises est passée d’une poignée d’élus à un large éventail de causes potentielles . Comment cela vous a-t-il motivé ?

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